MESURES A PRENDRE :

  1. Écartement jusqu’à guérison clinique, ayant pris en compte une antibiothérapie permettant
     l’éradication du portage pharyngé

  2. Écartement jusqu’à preuve de l’établissement de la chimioprophylaxie immédiate (si possible dans
     les 48 premières heures) recommandée pour les élèves, étudiants et pour le personnel ayant eu
     des contacts à haut risque avec le malade durant les 10 jours précédents.
     2.1. Sont à considérer les personnes dans ce cas de haut risque:
     - l’entourage familial proche vivant sous le même toit
     - les personnes ayant eu des contacts sociaux intimes (échanges de baisers, brosses à dents,
        couverts, mouchoirs, literie ..)
     - les personnes en collectivité ayant des contacts rapprochés:
        1° les élèves et le personnel des enseignements maternel et spécial
        2° les élèves et le personnel en internats
        3° les élèves et le personnel en séjours parascolaires
      La chimioprophylaxie peut être administrée, avec l’accord des parents, par le médecin responsable
      pour l’enseignement scolaire concerné.
       Il convient de s’enquérir, pour les personnes en collectivités et considérées comme ayant eu des
      contacts à haut risque, des raisons d’absences durant les 10 jours qui ont précédé la
      survenue du cas index.
      2.2. Sont à considérer comme personnes ayant eu des contacts à bas risque:
      Les élèves, étudiants et le personnel de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur,
      ayant des contacts ouverts.
      Il appartient au médecin responsable pour l’établissement scolaire d’adapter les mesures en
      fonction des modes d’organisation des collectivités concernées.
      La mise sous chimioprophylaxie ne dispense pas de la surveillance des élèves et du contrôle des
      raisons d’absences scolaires pendant les 10 jours après l’apparition du dernier cas.
      Si un deuxième cas apparaît endéans 1 mois dans une collectivité à bas risque, la chimioprophylaxie
      des contacts du 2° cas est recommandée, comme en collectivité à haut risque, sans attendre
       l’identification de la souche en cause.
      En cas de refus de la chimioprophylaxie recommandée, le médecin responsable de la collectivité
      prononcera un écartement de 10 jours après l’apparition du dernier cas.
      La recommandation de vaccination n’est indiquée qu’en présence de cas secondaire(s) d’un
      même sérotype pour lequel un vaccin est disponible.Elle est décidée en accord avec les
      autorités sanitaires.

  3. Dès la survenue du premier cas, information, par le médecin responsable pour l’établissement,
      du personnel scolaire et des parents, y compris ceux des élèves absents dans les 10 jours
      ayant précédé cette survenue.
Maladies
Transmissibles